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STUDIOS SONOTEC
Les studios Sonotec furent fondés par Mme et M. Alliot en 1952 à Hirson dans L’Aisne, et ont été définitivement fermés en 1984.
Juste après la fin de la guerre 39-45, c’est à Chateauroux que le déclic se fait, en passant régulièrement devant un studio d’enregistrement , M. Alliot s’intéresse de près à ce qui se trame dans ce lieu, y vient de plus en plus souvent pour finalement être pris sous la coupe de M. Picavet. Celui-ci va lui apprendre la sonorisation et diverses ficelles du métier. Il travaillera à Paris, Wassigny... dans la réparation d’appareils électroniques puis se met à son compte en 1952 en tant qu’artisan sonorisateur pour des évènements comme des quinzaines commerciales, conférences, évennements .... A cette époque, il fabrique déjà des amplificateurs sur commande pour des chaînes haute-fidélité , sonorisation etc.
Avant de continuer à raconter la suite de l’aventure, il faut préciser que tous les reportages radios était enregistrés avec des machines de marque SARENG, TOLANA, BOURDEREAU …) gravés en partant du centre vers l’extérieur pour les passer à l’antenne. La France est l’un des derniers pays en Europe à conserver cette technique radiophonique dans les années 60, ensuite on utilisera des magnétophones. Notre ingénieur construit sa première machine en 1954 avec un pont Dual , sillon partant de l’extérieur , et enregistre avec un amplificateur Grampian , grave sur Pyral des publicités (certaines pour une société à San Sebastian en Espagne) , discours, musiciens et chanteurs amateurs.... Pour anecdote, la BOURDEREAU sera vendue à SODER, studios se trouvant à Lyon et réglée sur place par M. Alliot, et le patron du Kiosque D'Orphée viendra également visiter le studio.
A gauche, Ampli Ortofon, et au milieu Magnétophone Ampex.
Il arrive à Saint Quentin en 1967 où il construit son studio de 53m2, 3m20m de hauteur, une cabine de 14m2. Là, il enregistre des artistes, fabrique la gravure avec une machine PRESTO et un graveur ORTOFON (voir ci-dessous) , envoie la laque chez Pathé qui se charge de presser les vinyles. Par ailleurs il reçoit souvent des bandes à graver sans que les artistes passent dans son studio.
Il sera aidé régulièrement par des marques voulant tester les nouvelles techniques comme KODAK, 3M, NEUMAN, PATHÉ MARCONI …
Déménagement en 1973 à Blangy-Tronville près d’Amiens, en conservant toujours le nom SONOTEC pour ces productions qui se termineront en 1984. Une grande partie du catalogue est constituée de chorales, musique classique et orchestres militaires. Dans le domaine du rock et de la pop, les FLASH, WITACKERS , DHARMA QUINTET …. Et BLOW MIND. Aucun souvenir du passage du groupe dans ses studios, M. Alliot n’a pas trouvé de documents liès au groupe, mais il a bien enregistré dans ce lieu. Une autre certitude, le disque a été pressé en Novembre 1970, car la numérotation sur SONOTEC se lit à l’envers, 11.07 = 70 11. En principe, les disques avec pochettes ouvrantes sur ce label étaient de petits tirages, à compte d'auteurs, le chiffre de 100 copies étant plausible.
Je tiens à remercier Madame et Monsieur Alliot pour leur chaleureux accueil, leur passion toujours intacte et une mémoire redoutable !
28 novembre 2013
Correcteurs acoustiques placés sur les murs et au plafond du studio.
LABEL ORIGINAL
Les références sur SONOTEC sont à lire à l’envers, 11.07 = 70 11
Intérieur Fold out du BLOW MIND
Autres disques du label avec la même pochette ouvrante, sous-pochette collée à la main, petits tirages.
Quelques productions du label SONOTEC
Premier disque SONOTEC en 1955 et dernière référence A.136.04.48 en 1984.
M. alliot et son fils tenant le EP des Witackers en 1968.
M. Alliot et la réédition du BLOW MIND en 2013
